Dès 2010, alors qu’il participait à la rédaction du programme économique de François Hollande depuis la banque Rothschild, Emmanuel Macron avait oeuvré secrètement en coulisses pour faire tomber Le Monde entre les mains d’actionnaires proches de Nicolas Sarkozy.
Fin 2009, pour trouver des repreneurs susceptibles de sauver leur journal en quasi-faillite, les journalistes du Monde se font conseiller par un jeune banquier d’affaire en poste chez Rothschild. Emmanuel Macron prétend offrir ses services « gratuitement » au motif que la cause de l’indépendance des médias l’intéresse. Mais bientôt le doute s’installe… Pourquoi un jeune loup de la finance travaillerait-il bénévolement ? Au fil des mois, la Société des Rédacteurs du Monde (SRM) va découvrir qu’en coulisses, Emmanuel Macron s’est secrètement mis au service de Claude Perdriel et du groupe Espagnol Prisa, les repreneurs préférés de Nicolas Sarkozy, alors conseillés par Alain Minc. Une collusion qui éclatera au grand jour en septembre 2010, quand, surpris par hasard en compagnie d’Alain Minc, Emmanuel Macron tentera maladroitement de se cacher dans l’immeuble de l’avenue Georges V abritant les bureaux de ce dernier, jusqu’à être rattrapé dans les étages et confondu par Adrien de Tricornot, alors vice-président de la Société des rédacteurs du Monde. Entretemps, c’est finalement le trio Niel-Bergé-Pigasse qui avait été choisi pour reprendre le titre. Mais en cette année 2010, Emmanuel Macron et Alain Minc ont bien failli faire tomber le prestigieux quotidien du soir du côté d’actionnaires proches de Nicolas Sarkozy.