Ce vendredi, se tient à Niort le procès de neuf responsables des Soulèvements de la terre, de Bassines non merci! ou de la Confédération paysanne considérés comme les « organisateurs » de la manifestation de mars dernier à Sainte Soline. Depuis des mois, avec l’aide de BFMTV, Cnews, ou Europe 1, le pouvoir s’efforce de les discréditer. Mais les arguments juridiques des macronistes sont fragiles.
Ce vendredi, se tient à Niort le procès de neuf responsables des Soulèvements de la terre, de Bassines non merci! ou de la Confédération paysanne considérés comme les « organisateurs » de la manifestation de mars dernier à Sainte Soline. Depuis des mois, avec l’aide de BFMTV, Cnews, ou Europe 1, le pouvoir s’efforce de les discréditer. Mais les arguments juridiques des macronistes sont fragiles.
Le week-end du 29 octobre 2022, une grande manifestation est organisée contre le projet de mégabassine de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Plus agiles que les gendarmes, guidés par des élus locaux comme Jean-Jacques Guillet, qui connait le secteur comme sa poche, les milliers de manifestants parviendront à atteindre symboliquement le chantier, au grand dam des autorités. Une première victoire pour les Soulèvements de la terre, mouvement informel se donnant pour objectif de défendre la planète.
Militant notamment pour préserver les nappes phréatiques, les activistes des « Soulèvements » sont engagés depuis des années dans une véritable « guerre de l’eau ». En mars 2023, en pleine révolte des retraites, ils annoncent avec Bassines non merci et la Confédération paysanne une nouvelle manifestation à Sainte Soline. Dans un contexte social ultra tendu marqué par de nombreuses violences policières, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va organiser une répression aux proportions vertigineuses.